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Faisant suite au fort bien reçu Gratitude (2012), la chanteuse-contrebassiste Brandi Disterheft lance Blue Canvas, son troisième album sur l’étiquette montréalaise Justin Time. Elle y est accompagnée de deux légendes du jazz, le chevronnée pianiste hard bop Harold Mabern et le batteur Joe Farnsworth.

Enregistré l’été dernier à Montréal, Blue Canvas présente une formation classique d’un trio jazz. En ce sens, Brandi Disterheft retourne à ses racines musicales, à son adolescence en Colombie-Britannique, lorsqu’elle s’initiait au jazz en accompagnant sa mère qui jouait du piano. Maintenant dans la trentaine, Brandi Disterheft accompagne à merveille le doigté chargé d’émotions de Mabern, lui-même jeune de 80 ans. Celui-ci, en vrai gentleman, lui rend la pareille en accompagnant avec une grande sensibilité les solos de Brandi. Sur la pièce « Crippling Thrill » et sur deux autres pièces originales– la pièce titre et « When the Mood is Right » – elle courtise la muse, autant dans son jeu de contrebasse que dans son chant et ses paroles, lesquelles sont obsédantes sans toutefois tomber dans le sentimentalisme. Elle débute aussi au violoncelle sur cette dernière, rendant hommage au passage au légendaire Oscar Pettiford.  Sur le reste de l’album, le trio varie les humeurs et les tempos avec brio, notamment grâce au groove vif de Farnsworth. Les points forts de l’album incluent une rhapsodie singulière de « Daahoud » de Clifford Brown, une promenade sur « Beehive » de Mabern, et une reprise rafraichissante de la version originale de « Willow Weep for Me ». 

Compositrice prolifique, Brandi Disterheft dit avoir écrit les pièces originales de l’album spécifiquement pour le trio. Entre les pièces de Brandi Disterheft et certains incontournables du jazz – l’ouverture avec « Dis Here » de Bobby Timmons, « Our Delight » de Tadd Dameron et « George’s Dilemma » de Clifford  Brown – la musique de Blue Canvas se dessine sur le canevas d’une myriade de couleurs et de lumières sans jamais obscurcir ses contrastes. Dans le livret qui accompagne Blue Canvas, la polyvalente musicienne se remémore les Muses de la Grèce antique et la façon dont ces déesses amenaient l’artiste dans un état d’extase. Ce sont ces sentiments qui l’amènent à dire que « l’album raconte l’histoire de cette évasion à la recherche de la liberté et ce sentiment de prendre vie.

Blue Canvas

Brandi Disterheft

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Faisant suite au fort bien reçu Gratitude (2012), la chanteuse-contrebassiste Brandi Disterheft lance Blue Canvas, son troisième album sur l’étiquette montréalaise Justin Time. Elle y est accompagnée de deux légendes du jazz, le chevronnée pianiste hard bop Harold Mabern et le batteur Joe Farnsworth.

Enregistré l’été dernier à Montréal, Blue Canvas présente une formation classique d’un trio jazz. En ce sens, Brandi Disterheft retourne à ses racines musicales, à son adolescence en Colombie-Britannique, lorsqu’elle s’initiait au jazz en accompagnant sa mère qui jouait du piano. Maintenant dans la trentaine, Brandi Disterheft accompagne à merveille le doigté chargé d’émotions de Mabern, lui-même jeune de 80 ans. Celui-ci, en vrai gentleman, lui rend la pareille en accompagnant avec une grande sensibilité les solos de Brandi. Sur la pièce « Crippling Thrill » et sur deux autres pièces originales– la pièce titre et « When the Mood is Right » – elle courtise la muse, autant dans son jeu de contrebasse que dans son chant et ses paroles, lesquelles sont obsédantes sans toutefois tomber dans le sentimentalisme. Elle débute aussi au violoncelle sur cette dernière, rendant hommage au passage au légendaire Oscar Pettiford.  Sur le reste de l’album, le trio varie les humeurs et les tempos avec brio, notamment grâce au groove vif de Farnsworth. Les points forts de l’album incluent une rhapsodie singulière de « Daahoud » de Clifford Brown, une promenade sur « Beehive » de Mabern, et une reprise rafraichissante de la version originale de « Willow Weep for Me ». 

Compositrice prolifique, Brandi Disterheft dit avoir écrit les pièces originales de l’album spécifiquement pour le trio. Entre les pièces de Brandi Disterheft et certains incontournables du jazz – l’ouverture avec « Dis Here » de Bobby Timmons, « Our Delight » de Tadd Dameron et « George’s Dilemma » de Clifford  Brown – la musique de Blue Canvas se dessine sur le canevas d’une myriade de couleurs et de lumières sans jamais obscurcir ses contrastes. Dans le livret qui accompagne Blue Canvas, la polyvalente musicienne se remémore les Muses de la Grèce antique et la façon dont ces déesses amenaient l’artiste dans un état d’extase. Ce sont ces sentiments qui l’amènent à dire que « l’album raconte l’histoire de cette évasion à la recherche de la liberté et ce sentiment de prendre vie.